Télétravail et horaires flexibles font désormais partie du quotidien de bon nombre de salariés depuis ces dernières années. Lorsque l'on combine ces nouvelles méthodes à des espaces de travail et de détente partagés, ainsi que l'absence d'un poste fixe, c'est ce que l'on appelle le Flex Office.
Zoom sur une pratique de plus en plus rependue dans les entreprises françaises.
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La révolution numérique et les aspirations des nouvelles générations de salariés ont poussé les entreprises à revoir leurs méthodes de travail mais aussi l'aménagement des espaces. Les nouvelles technologies nous permettent aujourd'hui d'être plus mobiles qu'auparavant. Equipé de son ordinateur portable et de son smartphone, connecté au réseau Wi-fi de l'entreprise, le salarié de 2017 est plus que jamais agile.
Aussi, avec le développement du télétravail, l'accroissement des réunions, les déplacements, le travail en mode projet, un salarié est de moins en moins présent à son poste. En comptant les absences pour congé ou maladie, en Ile-de-France, les postes de travail ne sont occupés que 50 % à 60 % du temps en moyenne sur l'année. Autant d'éléments qui poussent les entreprises à pratiquer le « desk sharing », pratique centrale du Flex office, dans laquelle le salarié ne dispose pas d'un poste fixe personnel. En fonction de son planning, il s'installe à un bureau libre s'il a besoin d'être isolé, ou dans un espace de travail partagé s'il travaille en équipe.
Le Flex office s'inscrit dans une philosophie plus générale de bien-être du salarié grâce au décloisonnement des espaces et un travail à la carte. Si le Flex office permet une optimisation des coûts grâce à une meilleure gestion des espaces, le bien-être du salarié doit être au cœur de cette démarche. Effectivement, de nombreuses études ont démontré que l'on n'est jamais aussi productif que lorsque l'on se sent bien. Le Flex office laisse donc davantage d'autonomie à ces derniers en prônant un mode de management basé sur la confiance. Ce qui, à terme, améliore l'engagement des collaborateurs vis-à-vis de leur entreprise.
Aujourd'hui, les entreprises rivalisent d'inventivité pour mettre leurs collaborateurs dans les meilleures conditions de travail : espaces de coworking, salles de créativité, salles de repos, espaces détente… tout est fait pour favoriser le bien-être et s'adapter aux nouveaux modes de travail, plus collaboratifs et moins rigides qu'auparavant.
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Si cette nouvelle forme de mobilité semble constituer un véritable levier de performance et d'amélioration de la qualité de l'environnement de travail, le Flex office n'a pas encore convaincu tout le monde. Selon un sondage Opinionway, 68% des personnes interrogées sont opposées au fait de ne plus avoir de bureau attitré. Du côté des entreprises, la réorganisation des locaux ne fait pas partie des enjeux prioritaires pour 37% d'entre-elles. Du chemin reste donc à parcourir avant que le Flex office s'impose comme modèle dans nos espaces professionnels !
Sources : L'ADN BFM Business